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AMEN, projet inter-régional

Photolangage et Affordance pour un projet interrégional centré sur la valorisation des aménités environnementales dans les espaces ruraux.

L’analyse concerne l’identification des vecteurs directs (à travers les activités récréatives et le tourisme) ou indirects (produits agroalimentaires) de cette valorisation, la nature des actions privées et publiques qui promeuvent ces différents vecteurs et leur mise en cohérence et leur contribution aux dynamiques territoriales.

La valorisation des aménités environnementales est au cœur des discussions sur les dynamiques territoriales rurales et sur le potentiel d’emplois induit en agriculture et plus largement dans le secteur des services. Cependant, un flou persiste sur la notion même d’aménités, dont le caractère subjectif et cognitif est très marqué.

Dans ce projet Multicom explorera deux méthodologies :

Photolangage (Alain Baptiste)

La visée d’une expression de la part de chaque participant, faisant suite à un travail intérieur personnel, est centrale dans la méthode Photolangage. C’est à la fois la condition pour que les objectifs puissent être atteints et aussi le principal critère pour décider si la méthode est adéquate et convient pour une expérimentation donnée. En effet, le travail avec les photographies, s’il est fait de façon uniquement collective et sans un temps de recul et de travail personnel de la part de chaque participant, ne générera que clichés, stéréotypes et déjà dits. Aussi le chemin d’une expression personnelle dans un travail Photolangage passe d’abord par une présentation de la méthode de façon à permettre à chacun d’intégrer les objectifs. C’est ensuite un travail personnel pendant le deuxième temps (Choix individuel) de la méthode, travail qui suppose compréhension de la tâche à faire, concentration, et possibilité d’interagir librement avec les photographies sans être gêné par des commentaires plus ou moins défensifs de la part des autres participants. Dans un travail de groupe, la parole n’est pas accessible à tous de la même façon. Ce qui ressort dans l’usage du Photolangage, c’est la relative mise à l’écart des statuts et rôles que la photographie introduit pour s’exprimer personnellement. Les matériaux figuratifs sont évocateurs autant, sinon plus, pour des personnes peu habituées de par leur métier et leur milieu professionnel à prendre la parole en groupe, que pour des personnes dont c’est le métier de parler et de travailler en groupe. Ici, c’est d’abord la richesse de la résonance intérieure de chacun qui donne compétence à dire.

Les affordances :

Dans la prise d’un objet, il y a une composante visuo-spatiale de l’objet et une composante centrée sur l’objet déterminant comment agir sur celui-ci. Les attributs des objets perçus sont traités dans une représentation pragmatique comme des affordances (terme défini plus loin) activant certains schémas moteurs prédéterminés : c’est une sorte d’imagerie motrice (représentation de soi en action) comparable à ce que l’on sait sur l’imagerie visuelle. En effet plusieurs études confirment que l’aire motrice secondaire est activée à la fois quand des mouvements sont imaginés et quand ils sont exécutés, alors que l’aire motrice primaire n’est activée que lorsque le mouvement est exécuté (Fox et al. 1987).

Partenaires GAEL/ INRA Economie et Sociologie Rurale, Grenoble.

CEMAGREF/ Grenoble

Parc Naturel des Bauges

Parc Naturel des Volcans d’auvergne


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