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EnergeTIC - projet FUI

Économie d’énergie dans les Data Centres

Partenaires :
- BULL
- SCHNEIDER Electric
- Business&Decision/EOLAS
- UXP
- INPG / G-SCOP
- UJF / G2Lab
- UJF/LIG/MultiCom + SIGMA


RESUME DU PROJET

Le projet vise à concevoir un système de gestion d’un data-centre énergétiquement optimisé, par la mise en adéquation permanente des ressources énergétiques fournies par l’infrastructure (électricité et climatisation) avec les besoins applicatifs de l’informatique. Cette gestion optimale est réalisée selon 3 modes que nous appelons réactif, anticipatif et continu.

Le mode réactif a pour effet d’adapter la consommation énergétique au besoin courant de l’application informatique, en quasi temps réel. Le mode anticipatif permet de prendre en compte des prévisions d’activité informatique pour que la régulation de la fourniture des énergies soit la plus lissée possible. Enfin, le mode continu offre une gestion très globale de l’énergie, en proposant à l’administrateur des stratégies de planification des tâches applicatives, de sélection des sources d’énergie, ou d’action de stockage de l’énergie sous forme électrique ou frigorifique.

Par ces différents biais, nous estimons pouvoir engendrer des économies d’énergie d’au moins 30 % que ce soit dans les data-centres récents ou dans les data-centres qui font l’objet d’une rénovation. À l’issue du projet, un démonstrateur en condition réelle d’exploitation dans un data-centre permettra de démontrer de façon tangible les résultats obtenus et fournira des informations complémentaires sur son fonctionnement afin d’affiner les actions d’optimisation.

Notre démarche s’accompagne d’une action de sensibilisation et de formation puisqu’un cursus complet de formation à la gestion des data-centres sera mis en place par l’Université Joseph Fourier à l’issue du projet.

LES ENJEUX

L’enjeu global est d’asseoir l’image « GreenIT » du bassin grenoblois en s’appuyant sur de grands acteurs français du domaine afin que tout l’écosystème bénéficie des retombées de cette image. Le consortium est construit avec un ensemble de partenaires très complémentaires en taille, en structure et en domaines de compétences. La plupart d’entre eux ont d’ailleurs activement participé aux ateliers « Développement Ecoresponsable et TIC » (DETIC) mis en place par Mme Christine Lagarde début 2009.

Les enjeux économiques sont importants, car chaque partenaire prévoit d’intégrer les résultats obtenus dans ses offres de produits et de services respectives. On estime également que, durant le projet, 5 emplois directs seront créés directement et quelques dizaines indirectement.

Les retombées permettent également de créer un différenciateur indispensable dans l’offre data- centre pour répondre avec des offres dites « clé en main » de construction ou de rénovation dont les budgets oscillent typiquement entre 5 et 25M€. Soit l’équivalent de 30 à 100 M€ annuel de chiffre d’affaires gérés depuis le bassin grenoblois qui deviendrait ainsi « centre d’intégration et de compétences » pour l’ensemble de la zone Europe Moyen-Orient Afrique. Il est d’ailleurs à noter que de grandes entreprises informatiques comme Intel ou Xerox ont identifié la région Rhône-Alpes comme une source d’innovation très importante dans les domaines des technologies de l’énergie et du développement durable.

LES INNOVATIONS MAJEURES

La collaboration et l’interopérabilité de systèmes issus de domaines différents qui aujourd’hui ne se parlent pas est la base de notre démarche, cette intégration est novatrice et nécessite la définition d’un ensemble de concepts communs.

Nous introduisons des innovations techniques en abordant des problèmes d’optimisation énergétique globale.

Nous y ajoutons des aspects prédictifs, par l’observation du fonctionnement et la détection de patterns qui nous permettront d’optimiser la gestion du data-centre par des actions anticipées. Le projet est l’occasion de travailler sur les évolutions à apporter aux éléments constitutifs d’un data- centre et, pour ce faire, nous proposons de définir les évolutions attendues des capacités des racks. Cette étude est la base de la spécification d’un second projet appelé « Rack Intelligent » qui fera l’objet d’une soumission au FUI à l’appel d’offre suivant au printemps 2010.


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