Plateforme « Bâtiment Intelligent », ressourcement 2008
Gestion de l’éclairage, ressourcement 2011
Partenaires
LITUS, CEA/LETI
TIMC/AGIM, UJF
Voir en ligne : DOMUS
Projet de ressourcement Carnot LSI 2008 durée = 1 an
Pourquoi une plate-forme ?
Une plate-forme dans le domaine du bâtiment intelligent est avant tout un outil de travail pour les chercheurs. Cet outil doit également permettre de :
Développer et professionnaliser la recherche partenariale, au profit des acteurs socioéconomiques (entreprises, industriels, collectivités territoriales) dans le domaine du bâtiment,
Réunir en un lieu toutes les ressources, standards, systèmes disponibles pour innover dans un contexte environnemental réaliste et complexe,
Valider des concepts, évaluer des maquettes et des prototypes, réaliser des démonstrateurs,
Offrir des moyens pour rassembler une partie des acteurs de la recherche publique au côté des acteurs socio-économiques,
Favoriser le ressourcement scientifique et technologique, avec une vision « marché » et autour d’une excellence scientifique pour plus d’attractivité.
Adossée au plateau MultiCom la plate-forme accueille :
un centre de conception et de développement de systèmes innovants,
un lieu d’expérimentation et de démonstration des maquettes ou de produits industriels,
une vitrine pour la valorisation et le transfert industriel,
un lieu de formation à vocation professionnelle pour les ingénieurs et plus généralement pour les étudiants de la filière.
Contexte Avec le « développement durable » on s’attend à un regain d’intérêt en domotique/immotique et même à un décollage du domaine : il s’agirait notamment d’avoir un confort égal tout en faisant des économies d’énergie. Mais qu’est-ce que le confort exactement ? Considérant que le confort est une question individuelle liée à l’activité d’une part et à la perception multisensorielle d’autre part, nous envisageons d’étudier ce problème et de développer des technologies mettant en œuvre des solutions pérennes pour une application industrielle à court terme.
Le terrain d’application sera la restauration / hôtellerie. En effet un repas dans une salle de restaurant comporte tous les paramètres sensoriels et un déroulement temporel précis, favorables à l’étude de comportements de consommateurs en lien avec les serveurs et la cuisine d’une part (donc interactive) et favorables à la mise en scène de nouvelles technologies associant les sens dans un cadre de recherche de confort avec des contraintes budgétaires pour le client et d’économie pour le commerçant (incluant les coûts de production, de stockage des produits, du service en salle et de l’exploitation de l’établissement). Dans un tel cadre la notion de confort est complexe et son lien avec les économies d’énergie est fortement multidimensionnelle.
Description du projet Ce projet envisage de développer d’une part (a) une recherche sur la notion de confort multisensoriel et d’autre part (b) de concevoir des infrastructures de mesure et des dispositifs de test pour un bâtiment sensoriel. Ce deuxième sous-objectifs est lui-même double : d’une part disposer d’une plate-forme ouverte et générique pour tester des produits/systèmes domotiques et d’autre part, concevoir des produits innovants notamment les capteurs/actionneurs sensoriels de base pour réaliser ladite plate-forme générique. A l’aide de cette plate-forme, des expériences de vie en environnement sensoriel seront montées avec des sujets pour en tirer des recommandations autour de l’usage et de l’ergonomie. A cet effet une analyse des activités sensorielles sera faite à partir de scénarios d’usage, puis une modélisation par apprentissage sera formalisée avec une évaluation a posteriori auprès de sujets. Enfin des interfaces tangibles et multimodales seront développées avec ces recommandations pour le bâtiment intelligent en général. Pour étudier la notion de confort – confort d’usage (économie d’énergie, gain de temps, centralisation des commandes, interfaces homme-système, etc.), confort sensoriel (bien-être du corps, qualité de la lumière, de l’air, du son, ambiance adaptée), confort émotionnel (sécurité des biens et des personnes, santé, etc.) – nous mettrons en place une technologie d’observation, de mesure et de test. En effet, au-delà des annonces, personne ne sait exactement ce que devra être le bâtiment du futur qu’il faut pourtant concevoir aujourd’hui : il est donc nécessaire de se projeter dans des usages réalistes des technologies dans le bâtiment.
Partenariat
UJF/LIG = Laboratoire d’Informatique de Grenoble (Université Joseph Fourier), UMR 5217, UJF/CNRS/INPG/UPMF et un sous-traitant : Floralis, filiale de l’Université Joseph Fourier, Domaine universitaire, BP53, 38041 Grenoble / Equipe MultiCom, Jean Caelen, 0476514627, Jean.Caelen@imag.fr
WSSW/SIRLAN Technologies, 12 rue des Pies, 38360 Sassenage = PME et un sous traitant : Schneider Electric Division IHM Sophia Antipolis. / Claude Matinal, 0680758619, cmatinal@gillinfo.com
FATEC, 1bis Rue de la Paix 38130 Echirolles = PME / Daniel Fayolle, 0476512598, fatec@aol.com
CIAT, Av. Jean Falconnier, BP14, 01350 Culoz = Groupe Industriel / Pierre-Jean Vialle, 0479424061, p.vialle@ciat.fr
Hyperpanel France, 19 Rue Du Colonel Pierre Avia, Paris, Paris 75015 = PME / Carolino Santonastasi, 0169853007, santonastasi@hyperpanel.fr
IPB = Laboratoire de recherche de l’Institut Paul Bocuse, Château du Vivier, 69130 Ecully / Agnès Giboreau, 0472180981, agnes.giboreau@intitutpaulbocuse.com
Projet de ressourcement Carnot LSI 2011 durée = 1 an
Contexte
Le projet consiste à mettre en place des scénarios d’usage de l’éclairage dans un bâtiment résidentiel, puis de réunir les capteurs permettant de caractériser la situation, de les intégrer dans une couche middleware et de développer les interfaces d’interaction avec l’utilisateur.
Parmi ces scénarios il est retenu :
Maintien à domicile : on sait par exemple que certaines maladies comme Alzheimer provoquent chez les malades une sorte d’angoisse dite de début de soirée ; dans ce cas, de manière prédictive, il sera nécessaire que le système prenne en compte cette situation. Il en sera de même pour les déplacements dans la nuit, par exemple en marquant un chemin de lumière jusqu’aux toilettes par exemple,
Situations spontanées : il s’agit ici de pouvoir « programmer » des objets de l’environnement de manière opportuniste de manière à leur donner des fonctions augmentées pour l’éclairage (ces objets sont munis de capteurs et ont de capacités d’interaction).
Pour ce projet les items étudiés seront :
capteurs hétérogènes : le projet vise à intégrer une grande quantité de capteurs hétérogènes à la fois ceux développés par le LETI, mais aussi des capteurs du commerce et des capteurs physiologiques et actimétriques développés par AFIRM.
usages et évaluation : il s’agira de déployer ces technologies sur les plates-formes existantes, essentiellement le showroom DRT et DOMUS et d’en étudier les usages et l’ergonomie. Pour cela des tests de validation seront faits par toutes les équipes, et des tests d’usage, d’acceptabilité et d’utilisabilité seront menés par LITUS et MULTICOM.
Tâches prévues
Actions réalisées dans le cadre du projet :
Scénarios
Réseau de capteurs modulaires et basse consommation pour l’instrumentation de personnes
Interfaces tangibles pour la gestion de l’éclairage
Déploiement sur la plate-forme DOMUS
Validation et évaluation