Aide au parcours des non-voyants
Partenaires :
STM porteur
IVES (PME)
RAISONANCE (PMI)
INRIA
UJF/LIG/MULTICOM
Aide aux handicaps par la haute technologie
Ce projet se propose de développer des outils basés sur la haute technologie pour améliorer l’autonomie des personnes qui ont un handicap. Ces outils seront intégrés dans des appareils nomades tels que le téléphone mobile ou un boitier spécifique, pour permettre aux personnes handicapées de pallier à leurs déficiences et améliorer leur vie quotidienne. Ces appareils pourront accéder à des services dédiés à distance, pour apporter un complément d’aide ponctuelle tel que la localisation, le guidage, etc. Le projet se place donc résolument dans un contexte d’innovation technique et social, en essayant d’exploiter au mieux les technologies de l’embarqué pour permettre aux personnes handicapées de mieux vivre dans leur ville.
Le nombre de personnes handicapées en France est estimé à environ 10% de la population, soit autour de 6 millions de personnes. Notre projet de R&D et d’intégration s’intéresse plus particulièrement aux malvoyants et aux malentendants, qui constituent environ 1,2 millions de personnes. Par ailleurs, cette population fait l’objet d’une attention particulière des autorités locales et nationales, voire internationales, qui souhaitent faciliter leur accès aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Cette attention se manifeste par des réglementations qui obligent les acteurs de la vie sociale à faciliter leur autonomie. Il est important de noter plus particulièrement le fort intérêt manifesté par les autorités de la région (Ville de Grenoble, Métro, Département, Région à l’égard de de cette population, qui plus est en faisant appel aux hautes technologies développées dans cette région.
Les outils existant aujourd’hui pour aider les personnes handicapées sont souvent coûteux parce qu’ils nécessitent un matériel spécifique. Notre projet souhaite se servir de plate-formes disponibles dans le marché grand public et/ou bien développer des plate- formes bas coût. Ces plate-formes devront faire usage de ce qui se fait mieux aujourd’hui dans le domaine des systèmes embarqués : caméras, audio, vidéo, GPS, accéléromètre, radio-fréquences, etc. L’objectif étant de couvrir la plus large partie des usages et besoins de cette population, mais également de créer une dynamique autour de ces plate-formes pour attirer de nouveaux développements de produits. Il est à noter que les outils visés seront en grande majorité des applicatifs logiciel disponibles sur ces plate-formes.
Un exemple des outils que nous comptons développer dans le projet est une loupe électronique nomade qui permettrait aux malvoyants de se servir de leur téléphone comme outil d’appoint dans des situations ponctuelles, comme par exemple lire un billet SNCF avant de prendre le train ou lire un ticket de caisse. Un deuxième exemple est le guidage accompagné d’une personne handicapée d’un point de la ville à un autre.
Deux axes applicatifs majeurs ont été identifiés pour le projet : Les outils logiciel sur téléphone mobile pour les malvoyants et les malentendants Les outils de guidage et d’information pour les déplacements d’un point à un autre
Plusieurs activités sont prévues autour de ces deux axes : Le développement de produits et de services à la personne Un concours de création de nouveaux produits La promotion du projet et de ces retombées Des activités de recherche avancée
L’extrême richesse du tissus de la région (PME, start-ups, laboratoires, universités) devra nous permettre de créer une forte synergie entre toutes ces compétences au service de cette population, mais aussi de l’orienter résolument vers des cibles réalistes. Nous attendons des retombées du projet aussi bien au niveau commercial (mise sur le marché de nouveaux produits et services) que des avancées au niveau technique (ergonomie, nouvelles idées d’outils, nouvelles plate-formes).
Ce projet est une première étape d’un projet plus vaste et devrait permettre de definir les étapes suivantes tant sur le plan technique que sur le plan des relations entre les partenaires non techniques comme les collectivités locales, les associations de handicapés, les organismes officiels liés à la santé (par exemple, les mutuelles), etc.