Etude des Usages et organisation du retour d’expérience sur la plateforme d’échange de données médico-sociales
Partenaires :
SIRLAN Technologies
Habitat et Santé
CCMV
MultiCom
Objectifs
Le projet Royans Vercors Santé - RVS vise à déployer sur le Vercors Nord – Canton de Villard de Lans, un ensemble de services bâtis autour de la plateforme PhysioDom centrée sur le Dossier Suivi Domicile – DSD, et dédiée aux personnes prises en charge à domicile, bénéficiant d’une aide dans les soins et/ou dans la réalisation des tâches ménagères. Les acteurs impliqués par ces services sont nombreux, issus de différents métiers et présentent des niveaux de compétence divers face à l’outil informatique. Le DSD est décomposé en sous-dossiers (santé, vie quotidienne, vie sociale) dont l’accès est sécurisé et personnalisé (selon le métier, le service, etc.).
Du côté de la personne prise en charge le DSD sera accessible à travers la télévision numérique et sa télécommande pour : visualiser des informations, naviguer dans le dossier, ajouter des informations ou les modifier. La première étape, objet de l’étude, concerne 100 logements équipés et les services dédiés aux personnes prises en charge. Les professionnels intervenant au domicile auront des droits de consultation et de mise à jour en fonction de leur métier et des types de prestations rendues à la personne prise en charge. Les autres acteurs intervenant à distance du domicile : médecins, SAMU, pharmacien, coordinateur, opérateurs de service, etc. auront accès au DSD par les moyens de type PC ou PDA.
Ceci peut être schématisé par la figure suivante
Retombées
Il est certain que les technologies mises en place autour du DSD vont à terme modifier les pratiques en profondeur, l’objectif étant que ces pratiques deviennent plus efficaces et plus confortables (en termes de conditions de travail) à la fois pour chaque acteur pris isolément et sur un plan global en considérant l’ensemble des composants du service étudié. Plus précisément le cahier des charges stipule que l’étude de faisabilité de Royans Vercors Santé a montré que l’acceptabilité de cette offre par les usagers et les professionnels du secteur médico-social était soumise à de multiples conditions (au-delà de l’intérêt que suscite a priori le projet) :
Pour les professionnels : la coordination et la compatibilité avec les bases de données existantes ou en cours de développement (DMP, Plateforme SISRA), l’ergonomie des interfaces proposées (autrement dit leur simplicité d’usage), des temps d’échange et de formation entre professionnels et un accès sécurisé aux données médicales.
Pour les usagers et leur famille, les préoccupations sont surtout liées au respect du secret médical, à la naturalité de l’outil de dialogue (simplicité d’usage des outils proposés). L’étude auprès des associations d’usagers sera mise à la disposition des prestataires.
Pour le territoire et ses partenaires, il s’agit de démontrer d’une part, qu’un tel dispositif, où les patients et leur famille sont responsabilisés, permet de prolonger le maintien à domicile et de retarder l’accueil en établissement, d’autre part qu’il renforce l’attractivité du territoire concernant les services de médicaux et de soins.
Mais au-delà d’une validation de principe sur le bien fondé d’un partage des données permanent entre les personnes dépendantes et leur environnement social, familial et médical, l’étude de faisabilité préconisait une expérimentation in vivo pour mesurer l’impact de ces nouvelles technologies sur la qualité de vie des patients et la qualité de l’organisation des soins.
Ce sont ces modifications que l’Evaluation des Usages doit analyser, avec par ordre :
l’évaluation de l’utilité de ce système vis-à-vis des personnes « au domicile », c’est-à-dire les patients, leur famille proche, les personnels d’accompagnement (aides ménagères, aides-soignants),
l’évaluation de l’utilité de ce système vis-à-vis des professionnels, c’est-à-dire les médecins, pharmaciens, les services de soins, l’hôpital (service 15 et SAMU),
l’évaluation de l’utilisabilité de ce système vis-à-vis des personnes « au domicile », c’est-à-dire les patients, leur famille proche, les personnels d’accompagnement (aides ménagères, aides-soignants),
l’évaluation de l’utilisabilité de ce système vis-à-vis des professionnels, c’est-à-dire les médecins, pharmaciens, les services de soins, l’hôpital (service 15 et SAMU),